Lettre d’information n° 4 – Janvier 2021

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Photo panoramique de la Hougue vue du cul-de-loup prise le 23 décembre 2020

Photo panoramique de la Hougue vue du cul-de-loup prise le 23 décembre 2020

Lettre d’information n° 4 : Quelques nouvelles des Pierres en Mer de la Hougue (au format PDF).

Chers adhérents, chers amis,

2021 est en route. Avant tout, je souhaiterais vous adresser mes vœux chaleureux pour cette année qui commence avec, malheureusement, cette épée de Damoclès que constitue cette pandémie nous faisant vivre, à l’image de la houle, au gré d’une sinusoïde irrégulière dont l’amplitude varie sans que l’on puisse avoir une vision précise sur une accalmie prochaine et vraiment durable. Espérons que les campagnes de vaccination massives permettront d’endiguer enfin ce fléau et nous autoriseront à reprendre nos activités normalement.

Comme tout début d’année, cette période est propice pour évoquer l’année écoulée, première année d’existence de notre Association.

Le premier semestre 2020 a permis, malgré le premier confinement, d’asseoir administrativement LPMH et de brosser les premiers chantiers qui pourraient être entrepris. Je ne détaillerai pas ici les actions conduites qui ont été décrites dans les lettres d’information consultables sur le site www.la-hougue.com

Le second semestre a été occupé principalement à l’élaboration de la convention qui doit lier LPMH à ses principaux partenaires institutionnels, la Marine Nationale, la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) et la Commune de Saint-Vaast-la-Hougue. Après une suite d’échanges avec les services juridiques des armées, je crois pouvoir avancer que nous sommes en passe de conclure ce dossier qui a demandé persévérance, détermination, conviction, force de persuasion et souplesse. Nous pourrons d’ici peu nous atteler à l’organisation d’actions plus concrètes. En effet, la signature de cette convention est un prérequis imposé par le propriétaire de la Hougue, la Marine Nationale, laquelle ne nous a d’ailleurs pas autorisé à conduire un premier chantier de dé-végétalisation envisagé, début octobre 2020, en partenariat avec l’association ORCHIS.

Ainsi, dès que cette convention aura été signée, le conseil d’administration pourra se réunir de manière utile et prévoir l’organisation d’une assemblée générale. J’espère donc pouvoir m’adresser de nouveau à vous dans d’assez brefs délais.

Je profite de cette communication pour vous annoncer, au cas où vous ne le sauriez pas déjà, que le chantier conduit sous la responsabilité des Travaux Maritimes sur le mur de garantie côté sud est dorénavant achevé. Il sera à nouveau possible de faire le tour du fort à partir du 31 janvier 2021 (arrêté municipal affiché sur place). Ce circuit permet de constater l’état d’avancement de la restauration du bastion sud menée sous la responsabilité de la DRAC qui devrait s’étaler sur deux ans selon les informations en ma possession.

LPMH a besoin de vous. Soyez persuadés en retour de notre volonté de nous montrer à la hauteur de votre engouement légitime pour notre belle Hougue et d’agir concrètement.

A bientôt. Prenez soin de vous et de vos proches !… Très cordialement.

Bernard MOTTIER, Président de LPMH

Post-scriptum : les adhésions 2021 sont d’ores et déjà ouvertes (10€ par personne ou 15€ par couple). Merci de privilégier le règlement par carte bancaire via HelloAsso sur notre site www.la-hougue.com. Cela vous permettra d’imprimer immédiatement carte d’adhérent et reçu fiscal.

Lettre d’information n° 3 – Juillet 2020

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Lettre d’information n° 3 : Le mot du Président (au format PDF).

Chers adhérents de LPMH,

En raison de la situation actuelle et devant les nombreuses incertitudes qui semblent ne pas devoir être levées rapidement, l’organisation des journées initialement programmées début septembre de cette année, dans le fort de la Hougue, devient problématique. Après consultation des membres du conseil d’administration, leur report est décidé. Les assemblées générales ordinaire et extraordinaire pourraient se tenir en fin d’année 2020 et les deux journées de la Hougue sur un week-end, soit pendant les vacances de Pâques, soit fin juin/début juillet 2021. Nous vous tiendrons informés dès que les dates seront arrêtées.


Par ailleurs, à notre grand regret également, il ne nous sera pas possible de monter un chantier de bénévoles d’ici à septembre. En effet, nos interlocuteurs imposent qu’une convention fixant les conditions de nos interventions et les responsabilités des uns et des autres soit établie préalablement à nos interventions, ce qui demandera, vous vous en doutez bien, quelque temps encore. Mais nous espérons que nous pourrons réaliser un premier chantier de débroussaillage courant septembre.


Sur une note plus positive, les réflexions et démarches sur d’autres dossiers avancent. Ainsi, courant juin, un examen de la vanne située au coin Nord-Ouest du fort a occasionné plusieurs déplacements sur site. Ces déplacements ont permis de déterminer la marque et le modèle de cette vanne, de découvrir que celui-ci figure au catalogue du fournisseur et d’entrer en contact avec une entreprise de la région compétente pour procéder à un diagnostic technique sur l’état exact de la dite vanne .

vanne fort Hougue Saint Vaast
Vanne nord-ouest

Le 1er juillet, une délégation de LPMH a assisté aux réunions de chantiers sur les travaux en cours autour du bastion sud du fort (restauration des remparts sous la responsabilité de l’architecte en chef des monuments historiques et de la Direction régionale des affaires culturelles, restauration du mur de garantie sous la responsabilité des travaux maritimes). Cette participation leur a permis de mieux cerner les types de chantiers qui pourraient échoir à LPMH, et parmi ceux-ci, ceux qui pourraient être conduits par des bénévoles, et ceux qui ne pourraient être effectuées que par des entreprises.

Panneau expliquant la campagne de restauration du bastion sud du fort de la Hougue
Panneau expliquant la campagne en cours pour restaurer le bastion sud du fort de la Hougue.

Le 6 juillet, une délégation de LPMH a rencontré le responsable de service de l’île Tatihou, Eric Jacob, et deux de ses collaboratrices, pour bénéficier de leur expérience d’un parcours pédagogique. L’accueil qui nous a été réservé a été très sympathique et, au-delà du sujet qui était l’objet initial de cette première rencontre, des perspectives de partenariat plus durables ont été esquissées.

Le 8 juillet enfin, nous avons rencontré le président des Amis du Moulin de Bellefontaine, également responsable départemental de France- Bénévolat, pour des échanges très fructueux sur des retours d’expériences et sur les montages de dossiers en vue du financement des actions de sauvegarde du patrimoine.

Voilà quelques nouvelles dont je désirais vous faire part, en ce début de période estivale, que je vous souhaite la plus agréable possible.

A bientôt,

Bernard MOTTIER, président de LPMH.

Les épidémies à Saint-Vaast au XIXe siècle

Contrer la propagation de la pandémie COVID-19 et l’éradiquer en France dans les délais les plus courts possibles a conduit notre Gouvernement à prendre des mesures exceptionnelles de confinement.

Dans ces circonstances inédites, l’équipe dirigeante de LPMH continue, selon des modes appropriés, de travailler sur les actions qui pourraient être mises en œuvre dès que la situation sanitaire et économique permettra de retrouver une liberté d’action.

En attendant, et même si cela ne concerne pas directement le fort de la Hougue, prenons un instant pour nous souvenir qu’au cours du XIXe siècle, il y eut plusieurs graves épidémies qui n’épargnèrent pas notre commune de Saint-Vaast la Hougue.

Les plus dramatiques furent celles du choléra qui eurent lieu entre 1817 et 1860, puis entre 1865 et 1917. La première épidémie de choléra frappa durement la France et atteint Saint-Vaast-la-Hougue au printemps 1832. Un second épisode de choléra sévit à Saint-Vaast en 1849.

Le choléra est dû à une bactérie qui provoque des diarrhées brutales menant à une sévère déshydratation. Il est très contagieux et conduit souvent à la mort. Connu dès l’Antiquité, le choléra s’est développé au XIXe du fait des conquêtes coloniales et du développement des moyens de transport. Réapparu en 1826 à Calcutta, il avait gagné la Russie en 1830, Berlin en 1831, les îles Britanniques en février 1832, et Paris en mars 1832.

De mars à septembre 1832, le choléra tua de nombreux habitants de la capitale. Parmi les victimes on compte le président du Conseil en exercice Casimir Périer, le mathématicien Sadi Carnot, ou l’égyptologue Jean-François Champollion. En France, l’épidémie s’acheva en octobre de la même année. Le roi déchu Charles X, en exil en Autriche, mourut aussi de cette épidémie. 

On parla alors de pandémie puisque la souche bactérienne arriva au Québec par des immigrants irlandais. Puis s’étendit en Ontario, en Nouvelle-Écosse, puis aux États-Unis par Détroit et New York. La bactérie atteint l’Amérique du Sud en 1833 où elle fit là encore des milliers de victimes.

A Saint-Vaast-la-Hougue, on dénombra environ 200 victimes au cours de l’été 1832. L’épidémie s’arrêta cependant rapidement et pour rendre grâce à Dieu on érigea alors le calvaire de la rue Grande (actuelle rue du maréchal Foch).

calvaire Saint Vaast la Hougue
Calvaire érigé rue Grande (rue du Maréchal Foch de nos jours) à la fin de l’épidémie de choléra de 1832.

IIl y eut une nouvelle épidémie de choléra en 1849 qui fit 31 victimes à Saint-Vaast. Pour invoquer la protection de la Sainte Vierge, on fit alors ériger un oratoire dédié à Notre-Dame de Bon-Secours, à la croisée de la rue Auguste Varette et de la rue de Morsalines. On s’y rendait pour la « procession du choléra » le dernier dimanche d’août.

Saint-Vaast calvaire Isamberville choléra
Oratoire à la Sainte-Vierge érigé à la suite de l’épidémie de choléra de 1849. Il remplaçait un antique calvaire nommé « Croix Marigni ».
oratoire ND de Bon-Secours Saint Vaast
Cet oratoire fut détruit lors du bombardement allemand accidentel du 21 avril 1941.

Nos espoirs sont bien sûr tournés vers une sortie de l’actuelle crise sanitaire la plus rapide possible, avec un nombre de victimes le moins élevé possible. En attendant nos pensées vont vers celles et ceux qui souffrent, celles et ceux qui les soignent, celles et ceux qui assurent la continuité des fonctions régaliennes et économiques de notre Pays. Qu’ils soient assurés de notre compassion, de nos encouragements… et de notre soutien en nous conformant strictement aux règles du confinement. Dans quelques courtes semaines, une deuxième lettre d’information sera diffusée aux adhérents de LPMH. Elle viendra brosser un point de situation plus précis sur les dossiers en cours.

Lettre d’Information n° 2 – Mai 2020

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Lettre d’information n° 2: le mot du Président (format PDF)

Chers adhérents, chers amis

Le deuxième mois de confinement est déjà bien entamé. J’espère que chacune et chacun d’entre vous, ainsi que vos proches, le vivent le mieux possible et que le virus qui circule vous épargne le plus et le mieux possible. Si vous avez été néanmoins touchés par la maladie, soyez assurés des vœux de bon rétablissement de l’équipe de LPMH et de moi-même. Si vous avez eu à connaître un malheur, soyez assurés de notre compassion remplie d’humilité.

A ce stade, la date du 11 mai annoncée par le président de la République est loin d’être présentée comme synonyme d’un retour rapide à la normale. Beaucoup d’interrogations demeurent sur les conditions de vie au cours des mois estivaux, notamment la complète liberté d’aller et venir. Certaines contraintes collectives, au-delà même des fameux gestes barrières, comme la liberté de voyager et de se réunir, pourraient perdurer.
Malgré ces incertitudes, LPMH souhaite se préparer, au cas où cela serait envisageable, à conduire les premiers chantiers à l’été. C’est pourquoi, « l’assignation à résidence » d’aujourd’hui et l’impératif de rester chez soi ne nous ont pas empêchés de travailler en employant les moyens de communication numériques et téléphoniques à notre disposition.

Cette lettre d’information n°2 présente donc les dossiers sur lesquels nous avons avancé pour préparer au mieux la reprise et être en mesure d’engager les actions rendues possibles dans les conditions les meilleures.

J’espère que les informations délivrées vous permettront de patienter encore avant de pouvoir rentrer dans le vif du sujet.

Je vous souhaite bonne lecture. Prenez soin de vous surtout !…

A bientôt.
Bernard MOTTIER

La vie de l’association

L’association regroupe à ce jour plus de 180 membres adhérents avec un conseil d’administration élargi dont le travail a été ralenti par suite de l’annulation de sa réunion du 19 mars, suite aux mesures gouvernementales de confinement. Bien que ralentie, l’activité de LPMH s’est poursuivie grâce aux moyens de télécommunication et de travail à distance.

Cette nouvelle lettre, après un rappel de la composition du conseil d’administration, vous présente un point de situation sur l’avancement des différents dossiers en cours.

Conseil d’administration présidé par Bernard MOTTIER et structuré en trois pôles opérationnels

• ADMINISTRATION GENERALE ET DEVELOPPEMENT DU MECENAT

Pôle coordonné par Bernard MOTTIER, président

Avec Jacques GAYAN, secrétaire, Martine SCHIRCK, secrétaire-adjointe, Véronique ENQUEBECQ, trésorière, Éric ENQUEBECQ, chargé des questions juridiques, Jean-Pierre BRIX, chargé du mécénat, Hugues DUPUY, chargé des relations avec les réseaux associatifs.

• ARCHITECTURE ET TRAVAUX

Pôle coordonné par Jean-Michel PERIGNON, chargé des questions scientifiques et architecturales

Avec Patrice BERTON, chargé des chantiers, Margot ZELLER, chargée de la sécurité des chantiers, Alban DAVY, chargé de l’intendance des chantiers.

• COMMUNICATION – EVENEMENTIEL ET RECHERCHES HISTORIQUES

Pôle coordonné par Edmond THIN, chargé de la communication

Avec Annick PERROT, chargée des recherches historiques, Frédéric ALMAVIVA, concepteur du site internet, Sylvie LEBORGNE, chargée de l’organisation matérielle des manifestations.

Plaquette de présentation de LPMH

Cette plaquette répond à un double objectif, présenter LPMH à tous nos partenaires et faciliter nos démarches auprès des entreprises en vue de conclure des partenariats de mécénat ou de simples actions de sponsoring. La conception de ce document, commencée avant confinement, a pu se poursuivre avec le concours du graphiste cherbourgeois Laurent LEGENDRE et a mobilisé, outre Bernard MOTTIER, Edmond THIN, Jean-Michel PERIGNON et Annick PERROT. En raison de l’arrêt d’activité temporaire de l’imprimeur, le graphiste a réalisé, à notre demande, le tirage de quatre premières plaquettes, nous permettant ainsi de les utiliser sans attendre.

Ces plaquettes pourront ainsi accompagner les démarches du président ou des administrateurs en
charge de la recherche d’entreprises intéressées par nos projets et activités

Ces plaquettes pourront ainsi accompagner les démarches du président ou des administrateurs en charge de la recherche d’entreprises intéressées par nos projets et activités.
Les pages intérieures exposent la situation actuelle du fort et les objectifs des différentes actions envisagées par LPMH, lesquelles devront recevoir l’aval de la DRAC et de la Marine pour être mises en œuvre.

La dernière page de la plaquette, après un rappel historique consacré au contexte qui a conduit à l’édification des tours de la Hougue et Tatihou, présente LPMH et liste les partenaires institutionnels qui soutiennent l’association et ses projets.

Site internet la-hougue.com

Notre association dispose depuis la mi-mars d’un site internet grâce à Frédéric ALMAVIVA. Le site permet d’adhérer en ligne à l’association (règlement par carte bancaire) ; vous recevrez alors en retour votre carte de membre et un reçu. Frédéric poursuit sa mise à jour et son enrichissement progressif. Si certains souhaitent y apporter des contributions documentaires ou à caractère historique, ils peuvent en faire la demande au président ou s’adresser au chargé de la communication.

Livre-guide sur le fort de la Hougue

Ce livre, qui sera vendu au profit de LPMH, est en cours de rédaction par Annick PERROT et Edmond THIN. Loin de constituer une redite ou compilation des nombreux ouvrages déjà existants, ce livre apportera des éclairages nouveaux sur la Hougue, grâce à des recherches entreprises ces derniers mois, en particulier au Service historique de la Défense de Cherbourg avec lequel LPMH est assuré d’une collaboration précieuse. Ce nouvel ouvrage devrait être disponible en septembre. Il comprendra 3 parties principales. Après une présentation de l’évolution de la rade et du site géostratégique de la Hougue, les auteurs nous entraineront dans une visite détaillée du site, dans l’espace et dans le temps. Enfin, une troisième partie sera consacrée à la vie quotidienne dans le fort, depuis les compagnies des invalides du XVIIIe siècle jusqu’aux séjours des arpètes au XXe siècle, tout ceci à partir de recherches et interviews réalisés par Annick PERROT.

Les projets de chantiers

En dépit de l’incertitude qui plane encore sur les conditions de vie au cours de l’été prochain, LPMH a souhaité conserver une attitude volontariste et se donner les moyens de démarrer quelques premières actions en août ou septembre si les autorités publiques l’y autorisent.
Dans un premier temps, deux fiches action ont été finalisées pour envoi à la DRAC et à la Préfecture maritime ; la finalisation des autres fiches nécessite des visites complémentaires sur site, impossibles en période de confinement. Voici une synthèse des deux dossiers qui leur ont été déjà adressés.

Action 1 – Projet de parcours pédagogique sur l’évolution de la fortification

Le fort de la Hougue est ouvert à la visite dans le cadre d’une AOT accordée par la Marine à la commune de Saint-Vaast.
L’objectif de LPMH est de mettre en valeur, outre la qualité architecturale de la tour, l’évolution des fortifications depuis l’époque de Louis XIV jusqu’ à l’Occupation, en créant un parcours pédagogique à l’image de celui réalisé sur l’île Tatihou, mais en ne le limitant pas aux seuls vestiges de la Seconde guerre mondiale.
Le parcours pédagogique sera réalisé dans le périmètre de l’AOT actuelle, avec fléchage du circuit et création de panneaux informatifs. Il nécessitera le débroussaillage des stations retenues et le nettoyage de leurs abords. Les textes des panneaux seront conçus par Edmond THIN et Annick PERROT, en relation avec Jean-Michel PERIGNON. Leur réalisation matérielle sera confiée à un cabinet de graphistes. La mise en place des panneaux sera effectuée avec le concours des services techniques de la ville de Saint-Vaast-la-Hougue.

Exemples d’ouvrages pouvant intégrer le circuit

Le projet s’étalera sur 2020 et 2021. La première saison sera consacrée à la détermination précise du parcours et des ouvrages à retenir sur le site puis au débroussaillage et à la mise en valeur de la batterie XIXe siècle du bastion 21 (photo ci-dessus à gauche).

Action 2 – Diagnostic concernant la vanne nord-ouest

L’accès aux douves en eau du fort de la Hougue est primordial pour pouvoir envisager les interventions de déblaiement des sédiments et des coquillages accumulés, retrouver le niveau d’origine du fond de la douve et procéder au débroussaillage des parois de part et d’autre.
La vanne nord-ouest, actuellement hors service et ellemême encombrée en aval et en amont par divers matériaux, ne permet pas l’évacuation de l’eau nécessaire à ces travaux. Il apparaît donc indispensable de la dégager, d’en connaître le fonctionnement et d’envisager sa réparation et ainsi de retrouver sa fonction. Des relevés qui demanderaient à être précisés mettent en évidence les niveaux théoriques du fond de la douve, de l’eau actuellement au droit de la vanne nord-ouest et de la mer notamment à marée haute de coefficient 117.

Les actions proposées pour l’été 2020, pilotées par Jean-Michel PERIGNON, consistent principalement à :

-terminer et préciser les relevés,

-dégager les sorties de buse des deux côtés : en aval, coté de la mer et en amont, coté intérieur,

-définir l’origine du blocage de la vanne, reconnaître la profondeur exacte du fond de la douve et la nature du fond, enfin faire appel à un professionnel pour savoir si la vanne est démontable, réparable ou non.

Autres actions envisagées

Deux autres chantiers sont également projetés pour 2020 : la réfection de la porte donnant accès à la terrasse de la tour et la « dévégétalisation » de la douve sèche située sur le front ouest. Ces deux actions nécessitent un retour sur site qui n’a pu être effectué pour le moment.
Lorsque nous aurons une plus grande visibilité de la situation, nous pourrons faire appel aux bonnes volontés des adhérents pour ces premiers chantiers.

Les journées de la Hougue

La préparation de ces journées, prévues du 4 au 6 septembre, progresse. A ce stade, le programme s’organiserait ainsi.
La soirée du vendredi 4 septembre, à partir de 17h00 probablement, serait consacrée à une assemblée générale ordinaire, suivie d’une assemblée générale extraordinaire.

Le programme des deux journées suivantes s’articulerait autour :

– de visites libres de la tour,

– d’une ou de deux visites guidées du fort sous la conduite d’Annick Perrot,

– d’un certain nombre de conférences,

– d’une vente dédicace du livre guide consacré à la Hougue,

– de l’accès libre à deux expositions aimablement mises à disposition par le Service historique de la Défense de Cherbourg.

La liste des thèmes des conférences et celle des intervenants ne sont pas encore définitivement arrêtées. D’ores et déjà, André ZYSBERG, Eric BARRE, Michel AUMONT, Jean-Michel PERIGNON, Annick PERROT et Edmond THIN ont donné leur accord de principe à leur participation.

Les thèmes des deux expositions sont en revanche connus. La première s’intitule « Les îles anglo-normandes, avant-poste britannique face au continent, la seconde « Vauban en Cotentin ».

Lettre d’Information n° 1 – Février 2020

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Lettre d’information n°1: Le mot du Président (format PDF)

Chers amis adhérents de LPMH,

Je souhaite vous faire part de ma gratitude pour l’enthousiasme que vous avez démontré de belle façon en participant en aussi grand nombre à notre assemblée générale inaugurale. A ce jour, notre association compte plus de 180 membres !


En écho à votre adhésion, laquelle témoigne de votre vif intérêt à cette fortification emblématique de la Hougue, nous avons voulu créer un lien périodique entre vous tous et toutes et l’équipe opérationnelle qui va s’employer à mettre sur pied les actions de sauvegarde de notre superbe monument, lesquelles comprendront non seulement des travaux d’entretien des enceintes du fort mais également des activités concourant à sa valorisation touristique et culturelle. Tel est l’objet de la présente lettre d’information trimestrielle dont vous découvrez le premier numéro. Elle sera destinée à vous informer sur les actions entreprises, les résultats atteints et les projets envisagés.

Notre assemblée générale du 4 janvier a été un grand succès. Nous pouvons en être collectivement fiers car cette réussite démontre l’attachement des habitants du Val-deSaire, mais aussi de ceux qui y viennent régulièrement pour leur loisir, à la Hougue et à sa mise en valeur. En outre la présence d’élus nationaux, régionaux et locaux ainsi que la teneur de leurs propos encourageants ont rehaussé cette réunion.

Il nous faut maintenant répondre à cette confiance placée en LPMH. La rencontre du 24 janvier avec la DRAC, l’architecte en chef des monuments historiques et la Marine, nous a permis de préciser le cadre général de nos interventions possibles. Il nous revient maintenant de définir et d’adresser aussi tôt que possible à la DRAC un projet précis qui donnera lieu à une convention déclinant les objectifs et actions concrètes retenues.

Avec ma reconnaissance renouvelée.

Bernard MOTTIER

LA VIE DE L’ASSOCIATION

L’association regroupe à ce jour de plus de 180 membres adhérents. Cette ampleur impose de réfléchir à la structuration de l’organe de gouvernance de LPMH ainsi qu’à son élargissement, ce pour le rendre opérationnel et efficace. Trois pôles apparaissent d’évidence au regard des objectifs généraux fixés. En outre le conseil d’administration doit pouvoir profiter des compétences détenues par des membres fondateurs volontaires ou par certaines personnes qualifiées qui se proposent de mettre leurs expertise ou connaissances à la disposition de l’Association.

Le conseil d’administration qui s’est tenu le 3 février 2020 a été l’occasion de valider une proposition d’organisation, de décliner plus avant les modes de fonctionnement des trois pôles définis et de se prononcer sur le principe d’augmentation du nombre d’administrateurs. Ce dernier point, adopté à l’unanimité, permet d’associer à nos travaux, dès maintenant, trois nouvelles personnes qualifiées et ainsi, par leur participation active, d’accélérer la concrétisation de nos objectifs. Les assemblées générales (ordinaire et extraordinaire) de septembre auront à se prononcer en bonne et due forme pour confirmer ou compléter ces modifications.

STRUCTURE OPERATIONNELLE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

PÔLE ADMINISTRATION GENERALE ET DEVELOPPEMENT DU MECENAT

Bernard MOTTIER, Président

Jacques GAYAN, Secrétaire Général

Martine SCHIRCK, Secrétaire-adjointe

Véronique ENQUEBECQ, Trésorière

Éric ENQUEBECQ, chargé des questions juridiques

Jean-Pierre BRIX, Chargé du mécénat

Hugues DUPUY, chargé des relations avec les réseaux associatifs

PÔLE ARCHITECTURE ET TRAVAUX

Jean-Michel PERIGNON, Chargé des questions scientifiques et architecturales en liaison avec :

Patrice BERTON, Responsable des chantiers

une Chargée de la sécurité des chantiers Margot Zeller

un Chargé de l’intendance des chantiers Alban DAVY

PÔLE COMMUNICATION- EVENEMENTIEL ET RECHERCHES HISTORIQUES

Edmond THIN, Chargé de la communication en liaison avec :

une Chargée de l’événementiel : Annick PERROT

Frédéric ALMAVIVA, Chargé du site internet (dont il est le créateur)

Sylvie LEBORGNE, Chargée de l’organisation matérielle des manifestations

TRAVAUX ET CONTACTS DE LPMH

4 novembre 2019 – Assemblée générale constitutive réunissant les membres fondateurs pour approuver les statuts et désigner d’un bureau provisoire en vue de la déclaration de l’association LPMH, effective le 8 novembre 2019, selon le récépissé reçu de la sous-préfecture de Cherbourg
18 Décembre 2019 – Réunion des membres fondateurs pour préparer l’AG du 4 janvier 2020.
28 décembre 2019 – Visite-diagnostic des fortifications extérieures de la Hougue pour déterminer les divers travaux qui pourraient être confiés à LPMH, en vue de les proposer à la Marine, à la DRAC et à l’architecte en chef des monuments historiques. (Participants : Bernard MOTTIER, Jean-Michel PERIGNON, Patrice BERTON, Jean-Pierre BRIX, Jacques GAYAN, Edmond THIN et Margot ZELLER).
30 décembre 2019 – Entretien de Bernard MOTTIER, accompagné d’Edmond THIN, avec le délégué départemental de la fondation du patrimoine, Jean-Pierre HUSSON, sur les perspectives de collaboration possibles.
4 janvier 2020 – Assemblée générale inaugurale.
24 janvier 2020 – Réunion de travail avec la DRAC, l’Architecte en chef des monuments historiques et la Marine pour préciser nos objectifs et conditions d’intervention sur le fort de la Hougue (Participants : Bernard MOTTIER, Jean-Michel PERIGNON, Edmond THIN et Jacques GAYAN). Suite à des échanges montrant l’accord de principe des autorités de tutelle sur les interventions précises de l’association, LPMH adressera un dossier sur les opérations envisagées en vue de l’établissement d’une convention tripartite entre la DRAC, la Marine et l’association.
3 février 2020 – Rencontre du Président avec le Préfet maritime.
-Reconnaissance sur site des ouvrages WW 2 (Bernard MOTTIER et Edmond THIN)
-Réunion du conseil d’administration de LPMH (Bernard MOTTIER, Jean-Michel PERIGNON, Patrice BERTON, Jean-Pierre BRIX, Jacques GAYAN, Sylvie LEBORGNE, Martine SCHIRCK, Edmond THIN).

L’assemblée générale du 4 janvier 2020

La Presse de la Manche notamment a rendu compte fidèlement de l’AG (article reproduit page 4 ciaprès), et présenté les ambitions que l’Association souhaite concrétiser à présent, avec le concours de tous, membres bénévoles, administrations concernées, élus, réseaux associatif et futurs donateurs et mécènes.