L’association LPMH a pour objet de concourir à l’entretien et la mise en valeur du système de défense conçu par Vauban dans les années 1680. Au premier chef le fort de la Hougue, mais aussi les fortifications alentour de Tatihou, du fort de l’îlet, et des redoutes de la côte voisine.

Le mode d’action de l’association est d’organiser des chantiers avec des bénévoles. A la fois des bénévoles locaux, membres de l’association, mais aussi de partenaires divers : Union REMPART, section maçonnerie de lycées professionnels, organismes d’insertion sociale, etc.
Au fort de la Hougue, les Ministères de la Culture et des Armées réalisent déjà conjointement des restaurations.

De son côté, la commune de Saint-Vaast-la-Hougue qui dispose d’une autorisation d’occupation temporaire (AOT) sur une partie du fort, s’emploie à entretenir certains espaces verts. L’association Orchis y prêtant souvent son concours. Malgré les efforts réguliers de ces acteurs, force est de constater que l’entretien de l’enceinte et les douves qui constituent l’écrin de la tour de la Hougue mériteraient davantage d’attention.


Dans ce contexte, l’association « Les Pierres en Mer de la Hougue » a été créée en novembre 2019 pour participer à sa sauvegarde et à sa mise en valeur. L’association a été créée à l’initiative du général Bernard Mottier qui en a été le premier président jusqu’en avril 2021.

Bénéficiant du soutien de la Marine Nationale, de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Normandie et de la commune de Saint-Vaast-la-Hougue, LPMH peut s’enorgueillir que plus de 150 personnes aient adhéré à l’association dès sa création.
L’association a signé en septembre 2021 une convention avec la Marine Nationale, propriétaire du fort de la Hougue, qui fixe les modalités des interventions de l’association. Cette convention, co-signée par la Direction Régionales des Affaires Culturelles et la ville de Saint-Vaast, a été renouvelée en septembre 2025 pour 4 ans.

Une fois la crise sanitaire achevée, le conseil d’administration et le nouveau président Frédéric Almaviva, élu en 2021, ont estimé que l’urgence était d’agir au fort d’îlet de Tatihou où une brèche mettait en péril le rempart Ouest. Depuis l’été 2022, des chantiers ont lieu chaque année au fort de l’îlet et sur le « mur de garantie » près de la tour de Tatihou.

Pour encourager ces chantiers, le département de la Manche a voté en avril 2025 une convention avec LPMH qui définit la nature des interventions de l’association et l’aide qu’apporte le Département.

Chaque année, l’association organise au printemps un chantier de restauration d’un parapet à demi effondré à l’entrée du fort de la Hougue.

Par ailleurs, chaque été LPMH apporte son concours au chantier de restauration du « mur de garantie » édifié au début du XVIIIe siècle pour protéger la « Grande redoute de Morsalines » édifié par Vauban face au fort de la Hougue. Ces chantiers ont lieu chaque été depuis 2018 à l’initiative de l’Association de Protection de la Baie de Morsalines (APBMCL).

Pour les années à venir, l’association a identifié de nombreuses interventions au fort de la Hougue : restauration du puits, dégagement de la végétation, des coquillages et alluvions des douves, rejointoiement des murs d’enceinte et des contrescarpes, remise en état des vannes de régulation entre la mer et les douves, …


A terme, si ses finances le permettent, l’association souhaite faire appel à des entreprises reconnues en matière de restauration de monuments historiques pour des interventions trop techniques ou trop dangereuses pour les bénévoles de l’association.
